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« Le tribunal de Tanger » refuse l’intervention d’AMDH comme partie civile dans l’affaire de l’enfant Adnane Bouchouf
La chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tanger a rejeté la mise en place de l’Association marocaine des droits de l’homme en tant qu’une partie civile dans l’affaire de l’enfant Adnane Bouchouf.
Selon un rapport de l’association, dont « Chamaly.ma » a obtenu une copie, “l’Association marocaine des droits de l’homme” a déposé le 16 septembre 2020 une demande d’approbation de son intervention en tant qu’une partie civile dans l’affaire de l’enfant Adnane Bouchouf, qui est actuellement soumise devant le juge d’instruction de la cour d’appel de Tanger, afin de pouvoir présenter des demandes qu’elle juge appropriées dans la phase d’enquête préparatoire, finalement vouée par un refus d’après la décision prononcée le 21 septembre 2020, soutenue par la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tanger le 29 septembre 2020.
L’Association marocaine des droits de l’homme de Tanger a exprimé son étonnement face à cette décision, qui a abouti au rejet d’une série des demandes à l’étape de l’enquête préparatoire afin d’aider la justice à parvenir à la vérité dans le dossier.
L’association a annoncé qu’elle publiera une déclaration détaillée sur le sujet après avoir obtenu sa défense sur la décision de la chambre correctionnelle de la Cour d’appel à l’appui de la décision du juge d’instruction de ne pas accepter son intervention en tant qu’une partie civile , dans le cadre de son suivi de l’affaire déjà mentionnée, elle annonce également qu’elle va se porter comme partie civile devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance en cas d’ordonnance de suivi et de renvoi.
Dans un communiqué, l’Association a déjà tenu l’État responsable de la préservation de la vie et de la santé des citoyens en leur assurant la sécurité et en les protégeant des dangers, en particulier des actes criminels répétés.
L’association de défense des droits de l’homme, représentée à Tanger par l’avocat « Abd el Moneim Al-Rifai », a annoncé qu’elle a adopté le cas de l’enfant Adnane ainsi qu’elle a demandé aux avocats appartenant au comité de la défense de la suivre jusqu’à bout avec l’enregistrement de son intervention, comme revendication du droit civil.
Abd el Moneim Rifai, avocat au comité des avocats de Tanger et président de l’Association marocaine des droits de l’homme à Tanger, a déjà rejeté la peine de mort pour l’auteur du meurtre de l’enfant Adnane.
Dans une déclaration à la presse, Rifai a révélé que l’Association marocaine se réfère au système universel des droits de l’homme, à savoir que le droit à la vie est un droit sacré qui ne doit être abordé sous aucune justification, et que ce droit doit être respecté, sur la base d’un ensemble de conventions internationales des droits de l’homme, telles que la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Maroc.
La famille du défunt Adnane Bouchouf a confirmé que le bureau de l’avocat Mohamed Ali El Bakkali et de l’avocat Ahmed Al-Ayadi, sont chargés de ce dossier et ont la responsabilité de suivre tous les aspects juridiques et les procédures judiciaires d’Adnane Bouchouf.
La famille a souligné que le bureau des deux avocats ou de leurs adjoints est le seul responsable des déclarations ou données émises au nom de la famille concernant l’ensemble de l’affaire.
Le procureur général du roi de la Cour d’appel de Tanger a déjà renvoyé le cas du suspect dans le meurtre d’Adnan au juge d’instruction afin d’approfondir l’interrogatoire détaillé du suspect, édité par son implication dans le crime de meurtre, qui est associé à l’attentat à la pudeur d’un mineur.
Le juge d’instruction a décidé de reprendre le suspect (A.H) dans la prison locale « Sat Village » à Tanger jusqu’à ce que l’enquête s’approfondisse, avec ses trois amis qui ont été accusés de la non-dénonciation du crime.