« Fakih Al-Zemij » est placé dans la prison locale de Tanger… Et le procureur général du roi brise son silence

Le procureur général du roi chez la Cour d’appel de Tanger a publié un communiqué, confirmant qu’il a soumis le « Fakih Al-Zemij » à son attention samedi dernier.
Selon le communiqué du procureur général, la soumission était suite à deux plaintes concernant l’attentat à la pudeur de six mineurs, sur la base des recherches et des enquêtes menées par le centre judiciaire de la gendarmerie royale de Tanger.
Le même communiqué a ajouté que le suspect a été présenté devant ce procureur le 19 septembre 2020, où il a été décidé de déposer une demande d’enquête sur le crime d’attentat à la pudeur sur des mineurs de moins de 18 ans avec violence et attentat à la pudeur causant la défloration toujours sur des mineurs de moins de 18 ans, de la part d’un responsable religieux conformément aux chapitres 485 paragraphes2, 487 et 488 du Code pénal.
En effet Le juge d’instruction de ce tribunal a décidé de le placer à la prison locale de Tanger.
Dans le même contexte, Le 17 septembre 2020, le procureur général du roi à Tanger a décidé d’arrêter un imam de la mosquée d’une des écoles coraniques « Katatib » dans la même région appartenant au commandement Mallusa du province Fahs Anjra .
En fait , La même source a indiqué que la gendarmerie royale a arrêté jeudi dernier l’imam de la mosquée sur la base d’une plainte déposée par la famille d’une mineur ,la victime d’attentat à la pudeur, au procureur général du roi à Tanger, accompagnée d’un certificat médical prouvant que l’enfant avait perdu sa virginité, ce qui confirme qu’elle a subit un abus sexuel.
A cet égard le frère de la victime « l’enfant mineur », qui étudiait depuis des années dans l’une des écoles coraniques de la même région appartenant au commandement Mallusa du province Fahs Anjra , a déjà déposé une plainte auprès du procureur général de la cours d’appel de Tanger jeudi dernier , confirmant que sa sœur a été victime d’abus sexuel de la part de l’imam pendant quatre ans dans le « Mssid » de la mosquée, depuis l’âge de cinq ans.
En revanche, d’après le contenu d’une copie de la plainte que « Chamaly » a reçu , l’enfant, qui a maintenant 17 ans, n’a rien révélé parce qu’elle ne connait pas la gravité de ces choses à l’époque en raison de son jeune âge et de la menace exercé par l’imam contre de nombreuses filles si elles le rapportent , soulignant que cet enfant vit actuellement dans un état psychologique grave après qu’elle a commencé à rappeler les actions dont elle a été soumises aux mains de l’imam en question.
Pourtant certains membres de la famille du « fakih » qui occupent des postes de haute responsabilité à Tanger, essaient de masquer ce crime et de menacer les proches des victimes s’ils signalent ces abus.
Alors selon la plainte , la famille de la victime a demandé le procureur général du roi à intervenir afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour punir l’imam avec les peines les plus sévères.
Egalement le frère de l’enfant victime, a porté plainte auprès du délégué régional du Ministère des Habous et des affaires islamiques de la province Fahs Anjra, afin d’intervenir dans le dossier.
De ce fait le frère affirme que : « Les tests médicaux effectués par sa famille pour sa sœur, dont leurs résultats , apparus le mercredi soir , étaient choquants , où ils ont confirmé que l’enfant a perdu sa virginité, ce qui montre qu’elle a été agressée sexuellement par l’imam ».