Malgré deux lourdes défaites face au Japon (0-2) et au Portugal (0-6), la sélection nationale marocaine des moins de 17 ans conserve un mince espoir avant de disputer son troisième et dernier match de la phase de groupes contre la Nouvelle-Calédonie, ce dimanche, dans le cadre du groupe B de la Coupe du Monde U17 au Qatar 2025.
Les Lionceaux de l’Atlas abordent cette rencontre à la quatrième place avec zéro point et une différence de buts de -8, derrière le Portugal (6 points), le Japon (4 points) et la Nouvelle-Calédonie (1 point).
Les hommes de Nabil Baha n’ont donc qu’une seule option : remporter une large victoire et espérer des résultats favorables dans les autres groupes, afin d’arracher une qualification dramatique parmi les meilleures troisièmes.
Une large victoire, condition indispensable
Selon les calculs, le Maroc doit s’imposer avec au moins quatre buts d’écart pour améliorer sa différence de buts et la ramener autour de -4, ce qui lui offrirait une chance réelle dans la course aux troisièmes qualifiés.
Mais une victoire seule ne suffira pas : il faudra également des contre-performances de sélections comme le Qatar, le Costa Rica, l’Ouganda ou l’Arabie Saoudite, dont les bilans oscillent entre un et zéro point.
Pression psychologique mais moral retrouvé
Malgré la lourdeur des défaites, l’ambiance au sein du camp marocain à Doha reste positive et combative.
Le sélectionneur Nabil Baha a déclaré en conférence de presse :« Nous n’avons pas encore montré notre vrai visage, mais nous croyons en nos capacités à gagner et à retrouver confiance. Nous jouerons avec un esprit collectif fort, car porter le maillot national est un honneur et une responsabilité. »
Il a ajouté que cette dernière rencontre représente une occasion de corriger l’image et de prouver que le football marocain regorge de jeunes talents, même dans l’adversité.
Une concurrence féroce entre les groupes
Sur le terrain, la réalité montre que la plupart des troisièmes disposent d’un meilleur total de points ou d’une différence de buts plus favorable que le Maroc — notamment la Tunisie (+5), la Colombie (0) et le Costa Rica (-1).
Une large victoire contre la Nouvelle-Calédonie n’est donc pas seulement un objectif sportif, mais une nécessité mathématique pour garder le Maroc dans la course jusqu’à mardi soir, date des derniers matchs de groupes.
Entre espoir et réalisme
D’un point de vue statistique, les chances de qualification du Maroc restent faibles (entre 15 et 25%), mais elles ne sont pas inexistantes.
Une victoire convaincante permettrait au moins de sauver l’honneur et de redonner confiance à ce groupe prometteur, appelé à représenter l’avenir du football marocain.
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