Les autorités locales de la ville de Tanger, en coordination avec les services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), ont procédé à la saisie de grandes quantités d’huile d’olive mises en vente au prix de 145 dirhams les cinq litres, après avoir constaté qu’elles ne répondaient pas aux normes sanitaires et de qualité en vigueur.
Selon des sources informées, ces quantités étaient commercialisées sous une marque récemment popularisée sur les réseaux sociaux, ce qui a favorisé leur large diffusion auprès des consommateurs.
L’huile saisie a été détruite conformément aux procédures légales en vigueur, dans le cadre des efforts déployés pour protéger le consommateur et garantir la qualité des denrées alimentaires sur le marché.
Réagissant à cette opération, un commerçant a estimé que les conditions imposées par l’ONSSA sont difficiles à appliquer dans la réalité, précisant que « si elles étaient appliquées avec rigueur aux commerces, restaurants et boucheries, près de 90 % d’entre eux seraient concernés ». Il a ajouté que le débat ne devrait pas se limiter à la qualité de cette huile en particulier, mais plutôt aborder la faisabilité des réglementations en lien avec la situation économique des petits commerçants.