
La coordination nationale des droits humains, composée de plusieurs organisations marocaines, a exprimé sa solidarité totale avec les habitants du complexe portuaire de la ville de M’diq, dénonçant ce qu’elle qualifie de “pratiques arbitraires et inhumaines” ayant accompagné les expulsions forcées et la coupure de l’eau et de l’électricité, en violation flagrante des dispositions légales et constitutionnelles.
Dans un communiqué au ton ferme, la coordination affirme que ces actions constituent une grave atteinte aux droits fondamentaux des citoyens, notamment le droit au logement, à la dignité et à une vie décente. Elle a dénoncé des mesures prises en dehors de toute procédure légale transparente et sans le moindre respect des règles d’équité.
Elle s’est interrogée sur l’identité de l’entité ayant émis les décisions d’expulsion et sur leur légalité, exigeant l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante, l’établissement des responsabilités et la poursuite des auteurs de ces actes, tant au niveau de la décision qu’à celui de son exécution.
Le communiqué appelle également à rétablir immédiatement l’eau et l’électricité, à indemniser les victimes matériellement et moralement, et à respecter les hautes orientations royales qui placent la dignité du citoyen au cœur des priorités nationales.
En conclusion, la coordination a affirmé que la dignité du citoyen est une ligne rouge, imputant aux autorités concernées l’entière responsabilité des répercussions sociales et juridiques de ces actes, tout en appelant à une intervention urgente pour faire cesser ces violations flagrantes et rétablir les droits des personnes concernées.