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Le Maroc : Benkirane critique l’absence de soutien gouvernemental pour le congrès du PJD et appelle à la contribution collective

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a souligné que la loi organique relative aux partis politiques stipule que l’État finance les congrès des partis politiques, avec un financement équivalent à la moitié de la subvention annuelle allouée au parti, cette subvention étant liée au nombre de ses membres au parlement et aux voix obtenues lors des élections. Toutefois, lors d’une conférence de presse organisée par le comité préparatoire du neuvième congrès du PJD, le mercredi 16 avril 2025 à Rabat, Benkirane a indiqué que le parti n’a pas encore reçu le soutien financier dû de la part du ministère de l’Intérieur, bien que le congrès du PJD soit prévu dans dix jours.

Benkirane a précisé que le comité préparatoire avait reçu des contributions financières de plus de 300 000 dirhams de la part des membres du conseil national, et que le parti a ouvert un compte spécial pour les contributions collectives des membres du parti, appelant ainsi les adhérents et sympathisants à contribuer financièrement selon leurs moyens. Il a souligné que le coût total du congrès s’élève à 3,5 millions de dirhams.

Critique de l’attribution des responsabilités publiques

Dans un autre registre, Abdelilah Benkirane a exprimé sa critique envers le Premier ministre Aziz Akhannouch concernant l’attribution de postes publics à ses proches et membres de son parti, bien qu’ils ne soient pas qualifiés ou qu’il existe des personnes plus compétentes pour ces fonctions. Il a souligné que cela contredit un hadith prophétique qui stipule que les responsabilités doivent être attribuées aux personnes les plus compétentes et appropriées, et non à ceux qui sont les plus proches. “Malheureusement, tous les postes sont désormais attribués aux membres du parti du Premier ministre ou à ses proches, ce qui est inacceptable”, a-t-il ajouté.

Critique de la gestion actuelle du gouvernement

Benkinane a poursuivi en déclarant que la performance actuelle du gouvernement ne satisfait pas les citoyens, et qu’elle ne parvient pas à atteindre le niveau de gestion qu’il avait instauré lors de la présidence du gouvernement par le PJD. Il a ajouté que les Marocains regrettent aujourd’hui l’expérience du PJD à la tête du gouvernement, en raison des anomalies dans la gestion des affaires publiques par le gouvernement actuel.

L’accent sur l’intégrité et la démocratie

Concernant la démocratie et le contrôle, Benkirane a affirmé que le contrôle sur la démocratie n’est pas terminé, mais qu’il a diminué, tout en précisant qu’il avait accepté de participer à la vie politique dans ces conditions. Il a réaffirmé que ce qui renforce l’État, c’est l’intégrité et la démocratie, et que les élections doivent se dérouler dans un climat libre et approprié, sans intervention de l’autorité.

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