آخرFrançais

L’absence d’une mosquée au CHU de Tanger suscite une large indignation

L’absence d’une mosquée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Tanger suscite un large mécontentement parmi les médecins, employés, étudiants, patients et leurs proches, qui se retrouvent privés de la possibilité de prier à l’heure dans cet établissement hospitalier majeur. Cette situation soulève des interrogations sur les raisons de l’absence d’un lieu de culte essentiel au sein d’une infrastructure de cette envergure, d’autant plus que la prière occupe une place centrale dans la vie quotidienne de nombreux Marocains.

Selon des sources bien informées, un espace devait initialement être aménagé en mosquée, afin de permettre aux travailleurs et visiteurs du CHU d’accomplir leurs rites religieux dans des conditions adaptées. Cependant, la direction de l’hôpital a décidé de transformer cet espace en crèche, au profit d’une association, provoquant une vague de mécontentement au sein du personnel médical et universitaire. Cette décision soulève plusieurs problématiques, notamment le fait que les CHU à travers le monde veillent à fournir des espaces de prière pour les différentes confessions religieuses, en signe de respect pour la diversité spirituelle de leurs patients et employés, ce qui fait actuellement défaut à l’hôpital universitaire de Tanger.

L’absence d’un espace dédié à la prière constitue un véritable défi pour les médecins, étudiants et employés qui passent de longues heures à travailler ou à étudier sans pouvoir disposer d’un endroit approprié pour pratiquer leur culte. Nombreux sont ceux qui sont contraints de chercher des coins isolés ou de sortir dans la rue, une solution peu pratique et peu sécurisée, surtout compte tenu du rythme de travail intense et de l’obligation d’être présents en permanence au sein de l’établissement. Cette situation porte atteinte au droit fondamental à la liberté de culte, garanti par la Constitution marocaine, et nécessite donc une révision de cette décision afin de préserver la diversité religieuse au sein des institutions publiques.

Face à cette polémique, plusieurs parties appellent l’administration du CHU à réexaminer la question et à réserver un espace adapté à la prière, comme c’est déjà le cas dans les grands hôpitaux du Maroc, afin d’éviter d’aggraver les difficultés des employés et des patients et d’assurer un cadre de travail respectueux des besoins spirituels de chacun, dans un environnement hospitalier plus inclusif et humain.

اترك تعليقاً

مقالات ذات صلة

لا يمكنك نسخ هذا المحتوى

إغلاق