
Des données récentes collectées par la plateforme Cypherleak, spécialisée dans la surveillance des fuites de données, ont révélé que 31 220 cartes de paiement marocaines ont été compromises, avec des informations sensibles accessibles sur le dark web. Cette fuite représente une menace croissante pour le secteur bancaire et les utilisateurs, en raison de l’augmentation des fraudes en ligne.
Des chiffres alarmants
Selon le rapport, 21 657 cartes compromises contiennent des informations CVV, tandis que 19 453 incluent des dates d’expiration, rendant leur utilisation frauduleuse plus probable. Pire encore, 5 523 cartes sont toujours valides, ce qui constitue un risque direct pour leurs propriétaires, car elles peuvent être utilisées pour des transactions illégales ou des retraits frauduleux.
Origine des fuites et risque de fraude
Ces données ont été découvertes sur le dark web, où des pirates informatiques échangent et vendent des informations bancaires volées. La divulgation d’un si grand nombre de cartes met en évidence des lacunes dans la cybersécurité, tant du côté des institutions financières que des utilisateurs, qui peuvent être victimes de hameçonnage ou de piratage.
Mesures de protection recommandées
Face à cette situation inquiétante, les experts recommandent aux utilisateurs d’adopter des mesures de protection pour sécuriser leurs données bancaires :
- Vérifier régulièrement les relevés bancaires pour détecter des transactions suspectes.
- Activer les notifications SMS pour toute transaction effectuée avec la carte.
- Utiliser l’authentification à deux facteurs pour les paiements en ligne.
- Éviter d’entrer les données de la carte sur des sites non sécurisés.
- Contacter immédiatement la banque en cas d’opération douteuse.
Les banques et les institutions financières doivent également renforcer leurs protocoles de sécurité numérique, en mettant à jour leurs systèmes de protection, en utilisant l’intelligence artificielle pour détecter les activités suspectes et en sensibilisant leurs clients aux risques liés aux cyberattaques.