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Le roi Mohammed VI ordonne le transfert du président de la commune d’Asilah à l’hôpital militaire après la détérioration de son état de santé

Mohammed Ben Aissa, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, ancien ministre de la Culture, ancien ambassadeur du Maroc à Washington et secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été transféré hier, dimanche, à l’hôpital militaire sur instructions royales, après avoir subi un malaise de santé qualifié de critique.

Mohammed Ben Aissa est une figure éminente de la scène diplomatique et culturelle marocaine.

Aucune information officielle sur son état de santé n’a encore été publiée, tandis que ses proches ainsi que la communauté culturelle et diplomatique attendent des mises à jour sur son état.

Par ailleurs, des membres du groupe d’opposition du Conseil communal d’Asilah avaient adressé une correspondance au Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et au gouverneur de la préfecture de Tanger-Asilah, exprimant leur profonde inquiétude face à ce qu’ils ont décrit comme l’absence du président du Conseil et les dysfonctionnements administratifs et législatifs affectant la commune.

Dans cette lettre, signée par plusieurs conseillers municipaux, les membres de l’opposition soulignent que la gestion des affaires locales connaît de graves dépassements qui ont perturbé le fonctionnement normal du Conseil et ont entraîné l’interruption de plusieurs projets et services essentiels destinés aux citoyens.

Les signataires critiquent l’absence répétée du président du Conseil dans la gestion des affaires de la commune, ce qui a conduit à une paralysie administrative et à un manque de vision claire dans le traitement des dossiers stratégiques. Ils ajoutent que cette absence prolongée a provoqué une perturbation administrative et institutionnelle grave, ayant un impact négatif sur les intérêts des citoyens et entravant la mise en œuvre des projets de développement.

Ils soulignent que cette situation est contraire aux dispositions légales régissant le fonctionnement des collectivités territoriales, notamment celles prévues par la loi organique 113.14, qui définit les compétences et les obligations du président du Conseil en matière de gestion des affaires locales.

Les membres de l’opposition demandent au Wali d’intervenir immédiatement pour mettre fin à cette situation et prendre les mesures juridiques nécessaires pour protéger les intérêts de la commune et de ses habitants. Ils appellent également à l’application des dispositions légales relatives à l’absence du président du Conseil, afin d’assurer la continuité du travail institutionnel selon la législation en vigueur.

La lettre met en garde contre le risque d’une aggravation de la situation au sein du Conseil communal, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la capacité de la commune à fournir des services essentiels aux citoyens. Les signataires expriment également leur volonté de prendre toutes les mesures légales nécessaires pour garantir une gestion locale conforme aux normes administratives et juridiques appropriées.

La correspondance conclut en affirmant que la situation actuelle de la commune d’Asilah ne peut plus tolérer davantage de retard ou d’inaction, appelant les autorités compétentes à intervenir de toute urgence pour corriger la trajectoire et assurer une bonne gouvernance au service des citoyens.

L’opinion publique locale reste en attente d’une réaction des autorités à ces revendications, dans un climat de questionnements sur l’avenir de la gestion municipale à Asilah.

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