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Scandale de la réalisation du “Lac Rharrah” à Tanger pour 940 millions atteint le ministre de l’Intérieur… Demandes parlementaires d’ouverture d’une enquête

Le groupe de la Justice et du Développement au Parlement demande des éclaircissements au ministre de l’Intérieur concernant la situation du “Lac Rharrah” à Tanger, au milieu des interrogations croissantes sur le sort du projet après l’arrêt des travaux, malgré un budget alloué d’environ 9,4 millions de dirhams.

À cet égard, la députée Salwa El Bardaï a confirmé que le lac fait face à de multiples problèmes liés à l’apparition de fissures et d’érosions du sol peu de temps après le début des travaux, ce qui a conduit à l’arrêt du projet. La députée a attribué cette situation à l’absence de planification préalable et au non-respect des normes techniques, avec l’exclusion des ingénieurs spécialisés en urbanisme.

Les fissures et les soupçons de fraude dans les travaux du parc du Lac Rharrah, qui ont coûté au budget de la commune de Tanger plus de 9,4 millions de dirhams (940 millions de centimes), ont suscité de nombreuses questions sur la qualité de la réalisation de ce projet, mettant dans l’embarras le maire de Tanger et la société exécutante “Somecotrad”.

Selon des sources bien informées, la responsabilité de la société “Somecotrad”, chargée de la réalisation du parc, ainsi que la faiblesse du contrôle des services de la commune de Tanger, présidée par Mounir Lemouri, qui a effectué plusieurs visites de terrain pour suivre l’avancement des travaux, nécessitent l’ouverture d’une enquête approfondie pour déterminer les véritables causes de l’apparition de ces fissures dans un projet récemment achevé.

Il convient de noter que la société “Somecotrad” bénéficie depuis des années de contrats d’entretien des espaces verts à Tanger, pour une valeur financière avoisinant 8 milliards de centimes par an. La commune a alloué un budget de 9,4 millions de dirhams pour le projet d’aménagement et de réhabilitation du Lac Rharrah, situé dans le quartier Golf sur la route de Rharrah, couvrant une superficie de 4,5 hectares, y compris le lac.

Le projet comprenait l’aménagement des espaces verts, la création d’aires de jeux pour enfants, des travaux de mobilier urbain et d’aménagement des allées, en plus de l’installation d’une fontaine à l’intérieur du lac. Des questions restent posées sur la conformité de ces travaux aux normes de qualité et sur les responsabilités potentielles dans l’échec du projet.

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