L’affaire du streamer marocain Elias El Maliki connaît un nouveau développement, après que le parquet a décidé de le poursuivre pour plusieurs délits liés aux contenus diffusés sur ses réseaux sociaux, à la suite de plaintes multiples, dont une plainte déposée par les professionnels du secteur des taxis.
Selon des sources informées, l’accusé est poursuivi pour les chefs d’inculpation suivants :
Diffusion de fausses allégations dans le but de porter atteinte à la vie privée.
Injures et diffamation envers des personnes et des organismes constitués.
Atteinte aux bonnes mœurs par exhibition, vulgarité ou gestes indécents dans un espace accessible au public ou aux mineurs.
Incitation à la discrimination et à la haine entre individus.
Aide ou protection accordée à l’exercice de la prostitution, de la débauche ou de la corruption.
Possession de stupéfiants.
Incitation à la prostitution de mineurs de moins de 18 ans.
La plainte des chauffeurs de taxi : un tournant dans le dossier
Un groupe de professionnels des taxis avait déposé une plainte officielle contre El Maliki, l’accusant d’avoir tenu, lors d’un livestream, des propos insultants et dénigrants à l’encontre des travailleurs du secteur. Les syndicats ont qualifié ces déclarations d’“atteinte à la dignité d’une catégorie professionnelle qui assure un service public essentiel dans des conditions difficiles”.
La plainte a été accompagnée de preuves numériques documentant les séquences incriminées, ce qui a poussé les autorités compétentes à les intégrer dans le dossier en cours d’instruction.
Une affaire qui suscite un large débat
L’affaire a déclenché un vif débat sur les réseaux sociaux. Certains y voient une mesure nécessaire pour réguler l’espace numérique et lutter contre les dérives en ligne. D’autres estiment qu’il s’agit d’une action indispensable pour protéger les professionnels et les citoyens des campagnes de dénigrement et d’atteinte à la vie privée.
L’accusé devrait comparaître devant la justice dans les prochains jours pour poursuivre la procédure d’enquête avant que le tribunal ne statue sur l’orientation judiciaire du dossier.










