Un officier de l’armée de la Guinée-Bissau est apparu ce mardi soir sur la télévision nationale pour annoncer la destitution du président du pays et la suspension de toutes les institutions de l’État jusqu’à nouvel ordre, marquant une escalade politique et sécuritaire majeure dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Selon l’agence Reuters, l’officier, vêtu de son uniforme militaire, a lu un communiqué déclarant que « l’armée prend en charge la gestion des affaires de l’État de manière provisoire », sans fournir davantage de détails sur le sort du président ni sur les mesures qui suivront cette annonce.
Aucune réaction officielle n’a encore été publiée par le gouvernement ou la présidence, et l’on ignore encore la position des autres forces politiques et sécuritaires du pays.
Cette annonce survient dans un contexte de tensions politiques persistantes en Guinée-Bissau au cours des derniers mois, alimentées par des conflits internes et des rivalités institutionnelles.
Les observateurs régionaux et internationaux suivent de près l’évolution de la situation, craignant une nouvelle phase d’instabilité politique dans le pays.










