Le Conseil de sécurité des Nations Unies a renouvelé, le vendredi 31 octobre 2025, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour une durée supplémentaire d’un an, jusqu’au 31 octobre 2026, dans le cadre d’une nouvelle résolution adoptée à la majorité de ses membres en soutien au processus politique fondé sur l’initiative marocaine d’autonomie.
La résolution onusienne souligne le rôle central de la MINURSO dans l’appui aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, afin de faciliter les négociations entre les quatre parties : le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, dans la perspective d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.
Créée en 1991 par la résolution 690 du Conseil de sécurité, la MINURSO faisait initialement partie du plan de règlement des Nations Unies visant à superviser le cessez-le-feu entre le Maroc et le “polisario” et à organiser un référendum d’autodétermination. Cependant, ses missions ont depuis évolué pour se concentrer sur la surveillance du cessez-le-feu et l’appui au processus politique conduit par les Nations Unies.
Les principales missions de la MINURSO sont aujourd’hui :
Surveiller le respect de l’accord de cessez-le-feu ;
Documenter les violations sur le terrain et présenter des rapports réguliers au Conseil de sécurité ;
Appuyer le processus politique des Nations Unies en vue d’une solution définitive et consensuelle ;
Faciliter la coordination humanitaire avec les agences onusiennes actives dans la région.
Le siège principal de la mission est établi à Laâyoune, plus grande ville du Sahara marocain. La MINURSO compte plusieurs centaines de militaires et de civils provenant de plus de 40 pays, placés sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies.
La nouvelle résolution du Conseil de sécurité réaffirme que la présence continue de la MINURSO demeure essentielle pour garantir la stabilité et la sécurité régionales, tout en accompagnant le processus politique basé sur le plan marocain d’autonomie, considéré comme le cadre réaliste et crédible pour parvenir à une solution définitive au différend.









