Le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à tenir une session décisive le 30 octobre prochain pour examiner les derniers développements de la question du Sahara marocain, dans un contexte diplomatique marqué par un soutien international croissant à l’initiative marocaine d’autonomie présentée en 2007.
Le projet de résolution américain
Les États-Unis ont soumis un projet de résolution aux membres permanents du Conseil de sécurité, affirmant que l’initiative marocaine d’autonomie constitue la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution politique durable au différend. Le texte invite toutes les parties à reprendre les négociations sans conditions préalables, sur la base de la proposition marocaine comme seul cadre de règlement.
Soutien au processus onusien
Le projet de résolution exprime un soutien total aux efforts du Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour relancer le processus politique, à travers des consultations directes avec les parties concernées : le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario.
Le texte recommande également de prolonger le mandat de la MINURSO jusqu’en octobre 2026.
Le refus du Polisario
De son côté, le Front Polisario a adressé une lettre de protestation urgente au président du Conseil de sécurité, l’ambassadeur russe Vassily Nebenzia, exprimant son rejet du projet américain qu’il qualifie de « dérive grave et sans précédent ». Le mouvement a menacé de ne pas participer à toute nouvelle démarche politique si la résolution est adoptée dans sa forme actuelle.
Appel à la réalisme et au compromis
Dans son dernier rapport sur le Sahara, le Secrétaire général de l’ONU a réaffirmé la nécessité d’adopter une approche fondée sur le réalisme et l’esprit de compromis, conformément aux résolutions précédentes du Conseil, notamment la résolution 2703 (octobre 2023).
Un élan international en faveur du Maroc
Cette position s’inscrit dans une dynamique diplomatique internationale où l’initiative marocaine d’autonomie est reconnue comme la solution la plus réaliste et la plus viable pour mettre fin définitivement à ce différend régional, tout en garantissant la stabilité de la région maghrébine et en renforçant le rôle des Nations unies dans la recherche d’un règlement politique durable.







