Au cœur du débat sur les aides publiques accordées aux cliniques privées, le groupe Akdital a publié un communiqué précisant qu’il n’a bénéficié d’aucun soutien financier public ou gouvernemental, que ce soit de manière directe ou indirecte.
Le groupe a expliqué que l’ensemble de ses projets sont financés par ses propres ressources, ainsi que par des prêts bancaires et des levées de fonds sur les marchés financiers. Il a également rappelé qu’il respecte pleinement les normes de transparence financière, en tant qu’entreprise cotée à la Bourse de Casablanca et placée sous la supervision de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), qui rend publiques ses données et rapports financiers trimestriels et annuels sur ses sites officiels.
Le communiqué souligne qu’Akdital a créé des établissements de santé modernes dans les douze régions du Royaume, y compris dans les provinces du Sud (Laâyoune, Dakhla, Guelmim), ainsi que dans les villes d’Errachidia, Essaouira et Nador. Le groupe indique avoir créé plus de 200 emplois dans chaque nouvelle clinique, majoritairement destinés aux jeunes et aux femmes.
Bien que ces investissements répondent aux critères d’éligibilité au soutien public prévus par la nouvelle Charte de l’investissement, Akdital affirme n’avoir reçu à ce jour aucune aide financière de l’État.
Le groupe a par ailleurs rejoint la demande de l’Association Nationale des Cliniques Privées (ANCP), qui appelle à la publication de la liste complète des établissements ayant effectivement bénéficié d’un appui public à l’investissement, dans un souci de transparence et de clarification vis-à-vis de l’opinion publique.
Akdital conclut son communiqué en réaffirmant son engagement à soutenir la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, visant la réforme du système de santé et l’amélioration de sa qualité et de son équité territoriale, tout en réitérant sa volonté de contribuer activement au développement du secteur sanitaire national.