Azeddine El Midaoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a décidé de démettre de ses fonctions Mohammed Larbi Kerkeb, président actuel de l’Université Ibn Tofaïl et ancien doyen de la faculté pluridisciplinaire de Larache, suite à une série de crises internes, dont la plus médiatisée reste le “scandale des cheikhat” survenu à l’École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Kénitra.
Ce scandale a éclaté à la suite d’une soirée artistique controversée organisée au sein de l’ENCG de Kénitra, avec la participation de danseuses traditionnelles, suscitant une vague d’indignation et de critiques. Cet événement a été perçu comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase dans une institution déjà marquée par de profondes divisions internes et des tensions croissantes entre le président et plusieurs doyens.
Malgré les tentatives de Kerkeb de se déresponsabiliser et de minimiser les retombées de cette affaire, les pressions exercées sur le ministre Azeddine El Midaoui – lui-même ancien président de cette université – ont contribué à précipiter la décision de son limogeage.