Après avoir perdu le procès de l’école Alhambra et provoqué une tempête diplomatique avec ses déclarations polémiques dans ABC sur les “enfants de la drogue” — une attaque à peine voilée contre les autorités marocaines — l’archevêque Emilio Rocha Grande se retrouve de nouveau au cœur de multiples plaintes pour abus de pouvoir.
Cette fois, les accusations sont encore plus graves. Devant le tribunal de Madrid, un ancien employé de l’archevêché, , a déposé plusieurs plaintes pour harcèlement moral, diffamation publique et licenciement abusif, qu’il qualifie de «cruel et prémédité ».
L’histoire a tout d’un thriller. Après des années de confiance avec l’archevêque, la situation a basculé avec l’arrivée d’une mystérieuse collaboratrice italo-argentine, autoproclamée « conseillère » de l’archevêque. Manipulatrice habile, elle aurait tissé une toile d’intrigues jusqu’à provoquer la chute du directeur financier, discrédité même auprès de diplomates étrangers.
Le calvaire du plaignant inclut des réunions humiliantes, des audits à visée punitive et une campagne d’isolement et de pression psychologique qui a gravement affecté sa santé mentale et familiale.
Mais le plus choquant reste à venir : selon la plainte, l’archevêque aurait envoyé des personnes au domicile du plaignant pour l’intimider et le menacer, alors qu’il était en arrêt maladie. Une escalade inquiétante dans une institution censée incarner l’humilité et la miséricorde.
Les plaintes suivent leur cours devant la justice espagnole, mais une question s’impose à Tanger :Combien d’abus faudra-t-il encore révéler pour que des mesures soient enfin prises contre l’archevêque Emilio Rocha Grande ?