La région de Tahaddart, située sur la côte atlantique au sud de la ville de Tanger, se prépare à accueillir un projet colossal qui pourrait replacer le Maroc sur la carte de la Formule 1 après plus de trois décennies d’absence.
Le projet vise à construire un complexe sportif et de divertissement de grande envergure, avec en son cœur un circuit de course homologué FIA Grade 1, capable d’accueillir des compétitions majeures telles que la Formule 1, le MotoGP et le WEC.
Dirigé par l’ancien directeur d’écurie de F1 Éric Boullier, le projet est estimé à 1,2 milliard de dollars. Mais il ne se limite pas à la seule piste de course : il prévoit également une marina de luxe, un centre commercial, des hôtels cinq étoiles, des parcs d’attractions et diverses installations touristiques, créant ainsi un hub de loisirs et d’affaires opérationnel toute l’année. On estime que le projet générera environ 10 000 emplois directs et indirects.
D’après RacingNews365, 800 millions de dollars ont déjà été levés auprès d’investisseurs privés, en attendant l’aval des autorités marocaines dans les mois à venir.
Selon des sources exclusives citées par “Chamaly”, un homme d’affaires marocain résidant à Dubaï tente de convaincre des investisseurs du Golfe de se joindre à ce méga-projet, ce qui pourrait renforcer son financement et accélérer sa concrétisation.
Grâce à son emplacement stratégique – à moins de deux heures de l’Espagne via le port Tanger Med – le projet bénéficiera d’une accessibilité optimale pour les équipes et les spectateurs européens.
Si le feu vert est donné, le Maroc pourrait renouer avec la Formule 1 pour la première fois depuis plus de trente ans, renforçant ainsi sa position sur la scène mondiale du sport automobile et ouvrant de nouvelles perspectives économiques et touristiques.