Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a fermement démenti les rumeurs circulant au sujet d’un éventuel avancement de la date des élections communales pour les faire coïncider avec les législatives prévues en 2026, comme cela avait été le cas en 2021.
Lors d’une réunion tenue lundi dernier devant la Commission de l’Intérieur à la Chambre des conseillers, consacrée à la présentation du projet de loi n°14.25 relatif à la fiscalité des collectivités territoriales, Laftit a affirmé qu’il est “hors de question d’organiser les élections communales en dehors de leur calendrier normal”. Il a précisé que “toutes les institutions du pays jouissent d’une stabilité, et il n’y a aucune raison de modifier le calendrier électoral”.
Le ministre a toutefois laissé entendre qu’en cas d’apparition de nouveaux éléments d’ici octobre, une discussion pourrait éventuellement être envisagée, sans pour autant en faire une orientation actuelle.
Dans le même contexte, Laftit a écarté la possibilité d’un nouveau découpage électoral, confirmant ainsi que l’actuel découpage sera maintenu pour les prochaines échéances.
Ces déclarations interviennent en réponse aux spéculations alimentées par certaines parties intéressées par l’avancement des élections, évoquant une prétendue volonté du ministère d’harmoniser les scrutins locaux avec les législatives à venir.