Françaisآخر

Une députée alerte sur l’absence d’une université indépendante à Tanger, qu’elle considère comme un dysfonctionnement dans la gestion de l’offre universitaire

La députée Salwa El Bardaï, membre du Groupe parlementaire de la Justice et du Développement, a adressé une question écrite au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, au sujet de l’absence d’une université indépendante dans la ville de Tanger. Elle considère cette situation comme un dysfonctionnement manifeste dans la gouvernance de l’offre universitaire, dans une ville qui pèse d’un point de vue démographique et économique à l’échelle nationale.

Dans sa question, la députée – représentant la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma – s’étonne du maintien de la tutelle administrative des établissements de l’enseignement supérieur de Tanger par l’Université Abdelmalek Essaâdi, dont le siège est situé à Tétouan, alors que Tanger constitue le deuxième pôle urbain du Royaume après Casablanca, avec une population dépassant 1,3 million d’habitants, et qu’elle abrite des projets structurants majeurs tels que le port Tanger Med et la zone industrielle franche.

Elle souligne que cette situation engendre plusieurs problèmes de gouvernance universitaire et de gestion de la recherche académique, en plus de la limitation de l’offre de formation par rapport à la demande croissante des étudiants issus de Tanger et de l’ensemble de la région.

Dans ce contexte, la députée a demandé au ministre d’expliquer les raisons de l’absence d’une université autonome à Tanger, malgré le potentiel stratégique de la ville, et de détailler les projets du ministère visant à élargir et améliorer l’offre universitaire dans cette métropole en plein essor.

اترك تعليقاً

مقالات ذات صلة

لا يمكنك نسخ هذا المحتوى

إغلاق