La Président syrien, Ahmed Al-Charâ, a rejeté une demande officielle présentée par le Ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, visant à obtenir la libération de centaines de détenus appartenant à l’armée algérienne et aux milices du Polisario, qui combattaient aux côtés des forces de l’ancien régime syrien avant d’être capturés par Hayat Tahrir al-Cham dans les environs d’Alep.
Selon la télévision syrienne, citant un correspondant de la radio “Monte Carlo”, le nombre de ces détenus s’élève à environ 500 individus, dont des officiers algériens de haut rang, certains atteignant le grade de général.
Le Président Al-Charâ a précisé, lors de sa rencontre avec le ministre algérien, que ces détenus seront jugés aux côtés des membres de l’ancien régime arrêtés, conformément aux procédures judiciaires en vigueur visant à tenir responsables ceux impliqués dans des activités militaires liées à l’ancien régime.
Cette affaire met en lumière la complexité des dynamiques régionales et des rôles croisés sur la scène syrienne, faisant du sort de ces détenus un nouveau point de discorde entre Damas et Alger.
