La Cour constitutionnelle a rendu une décision ordonnant la déchéance du mandat du député Mohamed Boudrika, représentant du Rassemblement National des Indépendants (RNI) à la Chambre des représentants, en raison de son absence prolongée et non justifiée aux séances parlementaires pendant une année complète.
Cette décision repose sur l’article 12 de la loi organique relative à la Chambre des représentants, qui stipule la perte du mandat en cas d’absence injustifiée.
La Cour constitutionnelle s’est appuyée sur la Constitution marocaine, les lois organiques et le règlement intérieur du Parlement. Les rapports officiels ont confirmé que le député concerné n’a assisté à aucune séance parlementaire ni à aucune réunion de commission durant la période fixée. Malgré les avertissements émis par la présidence de la Chambre des représentants, Mohamed Boudrika n’a fourni aucune justification officielle, ce qui a conduit le Parlement à saisir la Cour constitutionnelle, qui a décidé à l’unanimité de prononcer la déchéance de son mandat et de déclarer son siège vacant.
Conformément aux lois en vigueur, le siège vacant sera pourvu par l’organisation d’une élection partielle dans la circonscription électorale représentée par Mohamed Boudrika, à savoir la circonscription d’Al Fida – Mers Sultan.
Il convient de rappeler que Boudrika avait occupé le poste de secrétaire de la Chambre des représentants durant la première moitié de la législature. Cependant, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) a décidé de le remplacer par le député Moubarak Hemia en raison de ses absences prolongées à l’étranger. Par ailleurs, Mohamed Boudrika avait déjà été démis de ses fonctions de président de l’arrondissement de Mers Sultan.