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Un membre éminent de l’association marocaine de textile défend le propriétaire de l’usine textile à Tanger.. Et impute à l’Etat la responsabilité du recours aux « garages »
Adil Dfouf, membre de l’Association marocaine des professionnels du textile, a refusé d’utiliser le mot « usine secrète » dans la communication du ministère de l’Intérieur concernant la tragédie de Tanger, soulignant que l’usine existe depuis plus de 20 ans et qu’elle dispose de toutes les procédures légales pour prouver son fonctionnement dans le lieu déterminé.
Dans une déclaration à la presse, Dfouf appelle les responsables des infrastructures et les fonctionnaires du ministère de travail à démissionner immédiatement en les considérant des responsables directs de cet incident.
En ce qui concerne le propriétaire de l’usine, Dfouf a souligné que la situation dans laquelle se trouve l’usine devait être connue en termes d’«assurance » et d’indemnisation des pertes, et a expliqué que les professionnels qui se trouvent dans des postes illégaux devraient être alertés par le ministère du Travail et incités à régler leur situation, en particulier à l’égard des conditions de travail des employés.
Le secteur du textile est l’un des plus grands secteurs touchés par la suspension de l’activité économique due à la pandémie, et cette crise va encore aggraver ces dégâts, a déclaré le porte-parole, ajoutant que le secteur, bien que le plus important au Maroc en termes des travailleurs, n’a pas reçu le même soutien que le secteur du tourisme, par exemple..
Ainsi, il a évoqué la tendance des investisseurs du secteur à louer des « garages » au lieu de recourir à des zones industrielles, considérant qu’il n’y a pas de zones industrielles qui qualifient les investisseurs à acquérir des usines avec une superficie inférieur à 500 mètres carrés, alors c’est la principale raison qui pousse les investisseurs à recourir aux « garages » au lieu des zones industrielles.
Dans le même temps, Yassin Al-Arod, acteur dans le secteur du textile et membre de la Chambre de commerce, d’Industrie et de Services, a noté que les professionnels ont été bien avisés en 2017, de la création de la zone industrielle « Larbae Ain Dalia » par l’Etat en tant qu’un nouveau projet qui est censé de s’occuper à la réhabilitation du secteur textile, indiquant qu’il a reçu plus de 200 demandes des propriétaires des usines.
Al-Arod a adressé un message au chef de gouvernement et au ministre du Travail, en les appelant à travailler à la réhabilitation du secteur et à le déplacer des « garages » à l’intérieur de la ville vers la zone industrielle susmentionnée.