Un responsable du bassin de Loukkos : Les villas résidentielles construites près de l’usine textile à Tanger se trouvent sur une voie navigable naturelle

Une source officielle de l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos souligne dans une déclaration au journal du  « ALMASSAE » que toutes les villas résidentielles construites au long de la rue qui comprend le bâtiment contenant l’usine endommagée dans son garage, ont été construites sans l’approbation des experts du bassin hydraulique du Loukkos, et sans marquer leurs permis de construire, pour une raison très simple qui se manifeste dans leur emplacement sur un bassin qui représente une voie navigable naturelle qui revient toujours à sa place dans les cas de la pluie intensive.

La même source a tenu la responsabilité de ces bâtiments construits sur la vallée pour les autorités locales et élues, d’une part pour leur silence sur la mise en place des chantiers de construction qui ne respectent pas les conditions de reconstruction, d’autre part pour leur accorder des permis unilatéraux de reconstruction sans vérifier dans quelle mesure les chantiers ont répondu aux normes topographiques et hydrologiques appropriées.

De leur côté, certains des travailleurs survivants ont nié dans leurs témoignages au « ALMASSAE » que les victimes ont décédé à cause d’une décharge électrique, soulignant que l’un des superviseurs de l’usine a coupé le compteur d’électricité et l’alimentation électrique de toutes les installations de l’usine, affirmant que la raison du décès des 28 victimes est leur noyade sous l’eau boueuse.

La même déclaration a été confirmée par une source officielle de la protection civile à Tanger, qui a réfuté, dans une déclaration au « ALMASSAE », l’hypothèse d’un contact électrique qui s’est déplacé à travers l’eau et a causé le décès des victimes ou de certaines d’entre elles, soulignant que si cette possibilité est correcte tous les hommes de la protection civile vont également être électrocutés en entrant dans l’eau et descendant dans le garage afin de récupérer les corps.

En réponse aux accusations de certains des travailleurs survivants et des témoins oculaires, pour la protection civile retardée dans l’appel au secours répétée afin de venir à la rescousse des victimes et d’intervenir pour sauver d’autres personnes, la même source a confirmé que les agents de la protection civile se sont déplacés sur les place immédiatement après avoir reçu des appels au secours, soulignant la mobilisation du commandement régional pour la protection civile des sept ambulances, 12 grandes pompes pour l’aspiration de l’eau, et les grenouilles humaines pour plonger sous l’eau afin de récupérer les corps des victimes et la recherche de survivants possibles ou des pris au piège.