Al-Othmani parle d’ouverture du dossier des deux villes occupées Ceuta et Melilla et souligne : « nous sommes prêts d’ouvrir les frontières avec l’Algérie »

  Le chef du gouvernement marocain Saadeddine Al-Othmani a annoncé « la volonté permanente de son pays à ouvrir les frontières avec l’Algérie sans prestation d’aucune contrepartie » : d’après l’interview d’Al-Othmani avec la chaîne « Al-Charq » samedi soir.

Al-Othmani a ajouté que son pays « est prêt à mettre fin au dossier de la fermeture des frontières lorsque les Algériens seront prêts à le faire ».

 « L’affaire du Guergarat, et l’évolution actuelle du dossier du Sahara marocain, ont contribué à la consolidation de la position du pays et le renforcement de l’intégrité territoriale, et tout cela est loin d’être une offense pour l’Algérie» : explique-t-il

Il poursuivit : « Le roi Mohammed VI a appelé, à plusieurs reprises, nos frères en Algérie pour objectif de trouver une solution à tous les problèmes en les mettant sur la table et en cherchant des solutions au titre de la fraternité. »

En décembre 2019, le roi du Maroc Mohammed VI a adressé un message de félicitations au président algérien Abdelmadjid Tabun à l’occasion de sa nouvelle fonction autant que président de l’Algérie, l’appelant à « ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays sur la base de la confiance mutuelle et du dialogue constructif ».

Selon Al-Othmani, « la position du pays à cet égard sera toujours cohérente et n’offensera jamais à ses voisins ».

Toutefois, « la cause nationale n’est pas une monnaie d’échange ».

Concernant l’affaire de Ceuta et Melilla occupées, al-Othmani a expliqué que «l’inaction est la meilleure attitude pour aujourd’hui et que le sujet est en suspens depuis cinq à six siècles ».

Il a également indiqué que « Il est possible que le dossier soit ouvert un jour, surtout après la clôture du dossier du Sahara, qui est une priorité, et puis il viendra le temps de Ceuta et Melilla ».

Il conclut en disant « tous ces territoires sont marocains, et le pays s’y accroche comme il s’accroche au Sahara » .