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Après que « le ministre Elalamy » a vendu l’illusion aux Marocains…Le ministre de la Santé brise le silence sur «les respirateurs fabriqués localement »

Après que le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, dans les premiers jours de la pandémie de Corona, a déclaré que le Maroc est en voie de fabriquer des ventilateurs  médicaux 100% de fabrication marocaine en quelques mois, le ministre de la Santé, Khaled Ait al-Taleb, est sorti pour répondre au manque d’utilisation de son ministère encore des lits de réanimation   et des respirateurs fabriqués localement, qui ont été promus par le ministre Elalamy.

Ait al-Taleb a déclaré dans une interview au journal francophone « Media 24 » que les lits de réanimation fabriqués localement n’ont pas encore été autorisés pour l’utilisation.

Le ministre poursuivit : « Il faut d’abord s’assurer qu’il tienne compte de la sécurité des patients en les soumettant à plusieurs tests » , ajoutant qu’avec la crise, les appareils médicaux sont devenus presque rares sur le marché international, et qu’il y avait une volonté de trouver des solutions au niveau local après l’augmentation des prix de ces lits de réanimation et respirateurs, ce qui étaient déjà faits, comme la fabrication des masques , par exemple.

Le porte-parole a souligné que le prix d’un lit de réanimation, par exemple, varie de 25.000 à 150.000 dirhams selon les fonctions qu’il effectue, ajoutant que ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’il ne suffit pas de fabriquer un lit de réanimation ou un respirateur artificiel, mais la chose la plus importante est de prendre la responsabilité parce que c’est une question de sécurité des patients, il est donc nécessaire que ces appareils fabriqués localement passent par plusieurs tests afin de vérifier leur sécurité, et une fois vérifié, évidement, ils peuvent être utilisés, ensuite le ministère de la Santé peut prendre la responsabilité sans aucun problème.

Le responsable gouvernemental a indiqué que le ventilateur, par exemple, devrait permettre à l’oxygène de circuler à des taux très précis, alors la précision est nécessaire ici, sans oublier que les ingénieurs de l’aviation marocaine ont fait un travail énorme, et nous les suivrons afin de le sortir à l’existence, pourtant son utilisation à l’heure actuelle nécessite des essais cliniques.

Le ministre Ait al-Taleb insiste que l’autorisation d’utilisation d’un ventilateur fabriqué au niveau local dans les hôpitaux, par exemple, et une fois qu’il y a une erreur dans l’appareil, le problème est rapidement attribué au ministère de la Santé, qui a permis d’être utilisé sans prendre les précautions nécessaires, ajoutant qu’il existe des comités d’éthique et qu’il y a des étapes suivies par le ministère pour vérifier la sécurité du produit.

En effet, le dossier des respirateurs  artificiels  locaux, annoncés par le ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique « Moulay Hafid Elalamy» a provoqué  beaucoup des ragots ces derniers jours, sachant que les hôpitaux marocains n’ont pas encore bénéficié  de l’un de ces appareils promis par le ministre du Rassemblement national des indépendants (RNI).

En avril, le ministre de l’industrie et du commerce a indiqué que le Maroc était en voie de fabriquer des ventilateurs  médicaux 100% de fabrication marocaine, surtout  que la demande pour ces appareils est devenue élevée pendant la pandémie de Covid-19, s’engageant à fournir 500 appareils en deux mois, considérant que les appareils marocains sont parmi les meilleurs au monde.

Avec la pandémie du Covid-19, la demande sur ces appareils  est devenue plus élevée de la part des pays et de leurs hôpitaux, d’autant plus que les cas graves nécessitent l’utilisation de ces appareils pour surmonter la phase de danger , ce qui les rend le moyen le plus important pour faire face au virus aussi que les cas graves surtout  avec l’absence de vaccin actuellement , pourtant après quatre mois depuis l’apparition de ces appareils  et l’annonce promis par le ministre  « Elalamy »  , les ventilateurs ne sont pas encore disponibles

Dans le même cadre, certains usagers des réseaux sociaux ont commenté après l’augmentation de nombre de décès et des cas graves en demandant : « Où sont les respirateurs annoncés par le ministre de l’industrie « Moulay Hafid Elalamy », où sont les 1 600 lits de réanimation, et où est le premier ministre pour qu’il nous révèle la situation pandémique, est-elle maîtrisée et stable ?? »

Au premier regard, cela semble possible de fabriquer des ventilateurs de classe mondiale à court terme, mais il reste plus complexe qu’il paraît, surtout lorsqu’on regarde plus en profondeur le processus de fabrication et les étapes qu’ils traversent.

Cependant , Ces appareils d’après une source médicale bien informée préférait ne pas être nommé, ne peuvent être fabriqués que par quatre entreprises à travers le monde entier  qui les fabriquent avec un haut niveau de maîtrise et de précision, tandis que les nationalités de ces entreprises se limitent au Japon, l’Amérique, l’Allemagne et une industrie conjointe entre la Chine et l’Inde, soulignant que même  des grands pays comme la France n’ont pas de ventilateurs fabriqués par elles même , et d’autres pays dotés de ces appareils mais de mauvaise qualité.

En revanche, selon la même source, cela revient à la complexité du processus de fabrication, et à ses longues étapes, qui peuvent atteindre des années plutôt que quelques mois et que ces appareils sont obligés de les dépasser avec un succès total avant d’être officiellement adoptés , également ce sont les mêmes étapes de fabrication de médicaments et de vaccins, où ils subissent des expériences sur des animaux dans la première étape, et dans la deuxième étape, ils sont testés sur des humains avec un nombre très limité de personnes, en particulier ceux dans une situation de la mort clinique

La même source a ajouté à « chamaly.ma » : « Après cela, ces appareils se testent sur un plus grand nombre dans la troisième étape, avant que le test soit prolongé dans la quatrième phase pour inclure un grand nombre de volontaires »

A cet égard la même source explique : « l’appareil doit répondre à des nombreuses conditions biophysiologiques, et pas seulement avoir une machine  à connecter électriquement qui pompe que de l’air »

La même source a souligné que des nombreuses parties de la fabrication de ces appareils, sont confidentielles, et leur méthode de fabrication  ne peut pas être facilement obtenue telle que celle des armes et des médicaments, c’est la raison qui peut être – en plus de ce qui a été mentionné – derrière ce que « Elalamy » la décrit comme des « complications administratives » du ministère de la Santé, que le ministre l’a utilisé en tant que des justifications du manque de ces appareils au niveaux des hôpitaux marocains jusqu’à maintenant , notamment expliquant que le ministre « Elalamy » a vendu l’illusion aux marocains en faisant la promotion de cette fausse réalisation qui est difficile à l’adopter en réalité à cause de la puissance des entreprises internationales dans ce domaine où elles possèdent en exclusivité  des brevets de la fabrication de ces appareils.

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