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El-Othmani: le calcul du diviseur électoral sur la base des inscrits faussera notre pays à l’échelle internationale
Saad Eddin El-Othmani, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), a déclaré que «La pression pour calculer le dénominateur électoral sur la base des inscrits est contraire à toute logique démocratique et faussera notre pays à l’échelle internationale », demandant : « Y a-t-il un Etat, un chercheur ou un livre qui parle de ce sujet ? »
Dimanche soir, pendant les travaux du comité national du parti, au siège central du parti à Rabat, El-Othmani a exprimé sa crainte que cela placera le Maroc dans une position critique mondialement, car le Maroc est désormais classé comme un pays hybride au niveau de la démocratie et a besoin des réformes.
Le docteur Saad Eddin El-Othmani affirme , qu’il existe un consensus sur le refus de calculer le dénominateur électoral en fonction du nombre d’électeurs inscrits au sein du parti « la lampe », soulignant que les considérations du parti à cet égard sont claires et institutionnelles, niant que la position du parti de la justice et du développement (PJD) , concernant le dénominateur électoral était fondée sur la prise en compte du gain ou du profit du parti, expliquant que la « lampe » était fondée sur le fait que les considérations constitutionnelles sont claires, ce qui accorde de l’importance au vote de l’électeur et à sa volonté exprimée, afin d’assurer un scrutin libre et équitable, par conséquent, les votes corrects devraient constituer la base du calcul des résultats.
El-Othmani poursuivit : « en outre, les modifications défendues par certains touchent l’essence démocratique des élections, et aussi l’essence de donner de la valeur aux votes des électeurs », ajoutant que cela représente un recul des différents gains que notre pays a fait au cours des deux dernières décennies dans le développement de ses systèmes électoraux.
Le Secrétaire général a ajouté que cette demande, qui est défendue par certains, résulte un recul par rapport aux acquis réalisés, touche l’héritage du professeur Abdul Rahman Al-Yousfi et frappe les grands efforts déployés par ce grand homme afin de soutenir les efforts démocratiques de notre pays.
El-Othmani a souligné qu’aujourd’hui il n’y a pas d’État démocratique, non démocratique ou semi-démocratique qui construise le dénominateur électoral en fonction du nombre d’électeurs inscrits, expliquant que tous les pays ayant adopté le schéma électoral retenu au Maroc fondent ses résultats des élections sur la base du nombre de votes valides.
Par ailleurs, en ce qui concerne les antécédents de cette demande, qui est préconisée par certains, El-Othmani a déclaré que les arguments présentés par les défenseurs de la modification de la façon dont le dénominateur électoral est calculé tous veulent réduire les résultats d’un parti politique particulier, soulignant que l’appel de certains d’entre eux sur la question du pluralisme n’a aucune base objective, comme ce pluralisme est disponible aujourd’hui avec 12 partis au Parlement.
De même ,il a considéré que l’examen de ces justifications confirme la crainte que le parti de la justice et du développement prend la première place lors des élections prochaines, insistant que cette crainte n’est pas une justification pour modifier les lois électorales, et donc, El-Othmani poursuit, «notre position est claire et reste la même jusqu’à la fin, or il n’y a pas de clémence dans cette affaire. »
Dans le même contexte, le Secrétaire général confirme que la préoccupation du parti au sujet du dénominateur électoral est l’intérêt de la nation et le renforcement du processus démocratique, considérant que chaque étape électorale est l’occasion de consolider la situation démocratique de notre pays et d’élever son statut démocratique et juriste, pourtant c’est une occasion d’établir la confiance dans les institutions, l’action politique et les partis politiques.
El-Othmani a indiqué que le travail des acteurs politiques et partisans devrait être orienté vers des nouvelles réformes au niveau politique et non pas à la retraite ou à la régression, considérant que certains partis font des déclarations très étranges, parce qu’au lieu d’aller voir les citoyens et de les convaincre de leurs programmes politiques, ils se dirigent vers « le bricolage » c’est-à-dire couper et coller, et cela ne fonctionnera pas.
El-Othmani a conclu que la position du parti de la justice et du développement au niveau du dénominateur électoral est claire et fondée sur la pensée juridique et les expériences comparatives, considérant que les critiques dirigées contre le parti sont acceptables et bienvenues, pourtant, le Secrétaire général rectifie, l’attaque que nous sommes soumis aux médias et au niveau politique est inacceptable, où ces gens-là ne veulent pas critiquer mais détruire .
Et finalement El-Othmani a appelé les membres du parti et les dirigeants à ne pas croire les mensonges qui se répandent sur le parti et ses dirigeants, soulignant que bon nombre des allégations promues dans certaines plates-formes sont infondées.
Tradction: chamaly.ma