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Abdelmoula Samir.. Peut on sauver le soldat tourisme marocain?

La part du tourisme dans notre économie dépasse 8% du PIB.

Contrairement à l’agriculteur qui arrive à se relever après une année de sécheresse, l’hôtelier, le restaurateur ou le loueur de voiture n’a pas de deuxième chance .
Malheureusement, nous n’avons pas d’emprise sur la météo mais nous pouvons peut être sauver le secteur touristique.
Ce faisant nous pouvons rendre service au secteur bancaire et à celui de la promotion immobilière.
Pour cela, il faut imaginer un système à trois bandes (comme pour le crédit intilaka garanti par l’état ) où le consommateur citoyen s’engage à passer avec sa famille au moins deux semaines dans un établissement hôtelier durant 2020. En contre partie, l’état s’engage pendant une période,disons de neuf mois, auprès des établissements de crédits à garantir la créance logement du dit consommateur citoyen en restructurant la dette.
Pour cela, nous avons besoin de remplir les 300’000 lits dont nous disposons. Un rapide calcul pour cette capacité et la durée d’occupation moyenne de 14 jours pendant douze semaines nous donne le chiffre de 1’800’000 clients soit à peu près 400’000 chefs de famille.
Entre l’hébergement, la restauration et le déplacement on obtient un chiffre d’affaires d’à peu près 18’000’000’000 de dirhams.
Cette solidarité permettra

1/ de sauvegarder les emplois,

2/ d’éviter les litiges entre bénéficiaires de crédit logement et les banques

3/ d’empêcher que le marché du logement ne s’effondre.

Certains reprochent à notre secteur touristique d’offrir un rapport qualité prix peu attractif. d’autres à nos banques d’abuser de leur position, mais vu la précarité qui nous guette, l’heure n’est pas à la vindicte mais au sauvetage d’un pan entier de notre économie.
C’est une idée. Il faudra l’affiner, l’adapter. Mais par les temps qui courent, toutes les idées sont bonnes à prendre.
À vous

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